dimanche 3 décembre 2006

Ma nouvelle boulette: Au liban

Au Liban, que l'on compare Israël au nazisme ne me choque pas, d'autant plus que j'accepte de discuter avec des élusdu Hezbollah, un groupe terroriste quand même..
Revue de presse:

Le Monde: De sa tournée au Proche-Orient, ses partisans attendaient que Ségolène Royal précise ses orientations en terme de politique étrangère. Mais ses adversaires attendaient le faux pas... et estiment que la candidate a commis une "faute" en ne répondant pas immédiatement à un élu du Hezbollah qui a assimilé le comportement d'Israël au Liban au "nazisme". Mme Royal a eu beau affirmer n'avoir pas entendu ces propos - pas plus que l'ambasseur de France qui était à ses côtés - car si tel avait été le cas, elle aurait "quitté la salle", la polémique était lancée.

Le Figaro: Ségolène Royal avait placé la barre haut en choisissant d'aller, comme l'avait dit en son temps le général de Gaulle, «vers l'Orient compliqué avec des idées simples».De cette tournée, ses adversaires attendaient le faux pas qui allait leur permettre de tacler celle qui fait jeu égal avec Nicolas Sarkozy dans les sondages.
L'occasion leur en a été fournie par une rencontre vendredi entre la candidate socialiste et des députés libanais, parmi lesquels un élu du Hezbollah qui a assimilé le comportement d'Israël au Liban au «nazisme». Des propos qui ont suffi à la droite pour dénoncer, qui «une faute lourde», qui une candidate «ne connaissant pas ses sujets».
Ségolène Royal a eu beau affirmer samedi n'avoir pas entendu ces propos, pas plus que l'ambasseur de France qui était à ses côtés, ajoutant que si tel avait été le cas, elle aurait «quitté la salle», la polémique était lancée.
Nouvel Obs:

Un début de polémique s'est ouvert ce week-end en France, la droite criant à la "faute" après une rencontre vendredi entre Ségolène Royal et des députés libanais, parmi lesquels un élu du Hezbollah, Ali Ammar, qui a assimilé le comportement d'Israël au Liban au "nazisme". Elle a affirmé samedi n'avoir pas entendu les propos tenus le député Ali Ammar, pas plus que l'ambassadeur de France qui était à ses côtés, car si tel avait été le cas elle aurait "quitté la salle", la polémique était lancée.
Ali Ammar a également longuement insisté sur "la folie de la politique américaine" et Ségolène Royal avait dit partager avec lui "beaucoup de choses, notamment l'analyse du rôle des Etats-Unis", avant de rectifier samedi en soulignant qu'elle évoquait la politique américaine en Irak.
Estimant qu'il n'y avait eu de sa part "ni faux pas, ni maladresse", la candidate socialiste a assuré que "personne" ne l'empêcherait de "continuer à dialoguer avec des représentants démocratiquement élus", manière d'imposer sa vision de l'exercice du pouvoir.
LCI:

La polémique ne retombe pas tandis que Ségolène Royal continue sa tournée. Elle est arrivée dimanche matin à Tel Aviv, pour une visite de deux jours en Israël et dans les territoires palestiniens. Avant Jérusalem dimanche après-midi, la socialiste, dont c'est le premier déplacement international en tant que candidate à l'Elysée, s'est entretenue à Gaza avec le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas. Elle a prôné "la paix" et appelé à un "Etat palestinien viable et à une sécurité durable pour Israël". C'est donc prudemment qu'elle a poursuit sa visite au Proche-Orient, évitant d'ailleurs de rencontrer des membres du Hamas, comme elle l'avait évoqué d'abord (voir la vidéo).

Car son échange avec un député du Hezbollah, vendredi au Liban, continue de faire la polémique au sein de la classe politique française. Toute la journée de dimanche, gauche et droite ont commenté la conduite de Ségolène Royal. Samedi, certains journalistes s'étaient étonnés de l'absence de réaction de sa part alors qu'Ali Ammar aurait fait un parallèle, devant elle, entre l'occupation passée d'une partie du Liban et le nazisme. "Ces propos n'ont pas été tenus", a-t-elle assuré, affirmant que l'ambassadeur de France qui était à ses côtés, ne les avait pas entendus non plus, et ajoutant que si tel avait été le cas, elle aurait "quitté la salle".

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Pour compléter votre revue de presse il serait intéressant de voir ce que la presse israélienne dit sur la boulette de Ségo... Elle n'est pas autant remontée que ceux qui commentent en France sous le coup de leur EXCITATIONS PRESIDENTIELLES comme le dit ce post: http://basile.canalblog.com/archives/2006/12/04/3336914.html