mercredi 29 novembre 2006

Être une femme, est ce une rupture révolutionnaire?

J'ai déjà eu l'occasion de vous l'exposer, je ne suis en rien révolutionnaire et tout mon parcours est dans la continuité de ceux qui nous gouvernent avec tant d'échecs depuis des décennies. Moi aussi j'ai fait l'ENA.. Moi aussi j'ai été conseillère à l'Elysée il y a 25 ans, sous Mitterand, moi aussi j'ai été parachutée dans les Deux Sèvres, pays qui m'emmerde profondément. Mais.. Je suis une femme, ce qui est révolutionnaire me direz vous..

Ah bon? Même moi j'ai du mal à croire à ce que je raconte quand je regarde le passé. Arlette Laguiller.. Christiane Taubira, Edith Cresson n'étaient elles donc rien? Et Margaret Thatcher? Euh non on oublie ça. Christine Boutin que j'admire, aussi puritaine et conservatrice que moi. Marie Georges Buffet!

Alors quand je salue le plus sérieusement du monde le « véritable geste révolutionnaire » des militants socialistes qui ont choisi « une femme pour mener le combat des idées et pour incarner l'espérance », je me marre! Comme un homme, c'est l'ambition et la soif de pouvoir qui me guide, rien d'autre. Il faut être naïf pour ne pas s'en rendre compte.. Mais les Français sont si cons.. Que voulez vous, tant que je gagne, je joue moi. Si les français sont suffisament cons pour croire qu'une femme au lieu d'un homme changerait quelque chose, autant que j'en profite, non?

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