jeudi 30 novembre 2006

Vous en souvenez vous?

De 1997 à 2002, je (Ségolène Royal) n'ai plus aucun mandat local dans les Deux-Sèvres où elle avait été parachutée. Je suis en effet occupée à Paris par mes postes au ministère de l'Education Nationale. Cependant, il ne s'agissait pas de perdre le fruit du clientélisme passé et j'ai donc fait embaucher par l'Education Nationale des permanents pour travailler dans ma région, en tant que secrétaires au profit de la mairie et de la région. A l'époque, la presse s'insurge, car à l'époque, elle était plus sceptique à mon égard: France-Soir dénonce le procédé dans un article (Nicolas Jaillard, « Ségolène délocalise », 11 mars 1999) et en une : « Ségolène abuse : trois double emplois ». L’information est reprise par la Nouvelle république le 12 mars (Thierry Noil, « Encore une histoire de secrétaires … »). En outre, la presse locale évoque régulièrement les « permanences parlementaire » ou du « député », tenue par Mme Sophie Blanchet.

En 2000, le SNES Poitiers ira encore plus loin en saisissant la Cour des Comptes au sujet des personnels employés par le rectorat et en dénonçant « 48 emplois fictifs, car sans support correspondant » (Libération, 13 et 14 mai 2000).

Heureusement je tiens mieux les médias maintenant. C'est normal ils sont tout fous d'avoir une tête à peu près jolie qui les change de Sarkonabot. Mais malheureusement Internet pourrait faire éclater la vérité. Heureusement nous sommes entre gens de bonne compagnie, n'est ce pas?

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