L'obligation de la réforme
La victoire très large de Nicolas Sarkozy avec plus de 6 points d'avance sur la candidate du PS et une participation historiquement élevée est une excellente nouvelle pour la démocratie française. Les français ont très clairement exprimés leur souhait de voir Nicolas Sarkozy mener une politique de rupture avec l'immobilisme chiraquien et prendre le train des grandes réformes menées dans les autres pays d'europe. La légitimé de son action est là et ne pourra être récusée par les conservatismes et les corporatismes. C'est un mandat pour la réforme que Nicolas Sarkozy a reçu en ce 6 mai. C'est un mandat pour l'action. Pour mettre en oeuvre son programme, le nouveau président de la république a besoin d'une majorité à l'Assemblée Nationale. Les élections législatives qui suivront dans un mois seront l'occasion de confirmer cette très large confiance mise en Nicolas Sarkozy. Avec cette majorité ouverte sur le centre et sur la gauche (Claude Allègre, Anne Lauvergeon et Jean-Marie Bockel sont pressentis au PS, Pierre Albertini et Gilles de Robien à l'UDF), Nicolas Sarkozy aura les moyens de mettre en oeuvre le programme plébiscité par les Français, à travers les réformes phares qu'il devrait annoncer les premiers mois de son mandat: Service minimum, vote à bulletin secret des grèves, réforme des régimes spéciaux, peines plancher pour les multirécidivistes.
Si cet impératif de la réforme devrait être tenu dans le début du mandat de Nicolas Sarkozy, il est de notre devoir à tous de veiller pour ne pas laisser le nouveau président de la république dériver vers un immobilisme semblable à celui de Jacques Chirac. La France a besoin de réformes en profondeur si elle veut aller vers le plein emploi et ces réformes ne se feront pas sans résistances des privilégiés d'aujourd'hui: Ceux qui ont la sécurité de l'emploi, qui bénéficient des aides indues de l'Etat, etc. La réforme est une obligation pour la France; Une réforme vers plus de flexibilité, moins de fiscalité et moins et mieux d'Etat. Il est de notre devoir de veiller à ce que Nicolas Sarkozy s'engage dans cette voie et de le soutenir clairement dans cette direction.
Ce blog sous sa forme actuelle ne continuera probablement pas, Ségolène Royal ayant été renvoyée élever ses moutons avec un score humiliant. On ne la verra probablement plus et ce n'est plus le danger pour la France qu'elle aurait été en appliquant les méthodes paléosocialites. Nous continuerons cependant probablement par d'autres moyens notre engagement pour la réforme, a priori par un autre blog. Je vous tiendrai informé dans les prochains jours
4 commentaires:
bravo pour ce blog qui m'a tenu en haleine pendant toute la campagne... et qui m'a surtout donné beaucoup de matière à diffuser autour de moi! j'ai conforté des avis, j'ai donné confiance à des indécis! Bravo et merci!
Avec l'échéance proche des légisitive, le combat ne doit aps s'arrêter. Si nous voulons les réformes proposées par N. Sarkozy nous nous devons de tout faire pour lui donner une majorité confortable aux législatives! Un autre blog, pourquoi pas... mais, engagé pour nos valeurs!
Ils s'embrassent au mois de Janvier,
car une nouvelle année commence,
mais depuis des éternités
l'a pas tell'ment changé la France.
Passent les jours et les semaines,
y a qu'le décor qui évolue,
la mentalité est la même :
tous des tocards, tous des faux culs.
Ils sont pas lourds, en février,
à se souvenir de Charonne,
des matraqueurs assermentés
qui fignolèrent leur besogne,
la France est un pays de flics,
à tous les coins d'rue y'en a 100,
pour faire règner l'ordre public
ils assassinent impunément.
Quand on exécute au mois d'mars,
de l'autr' côté des Pyrénées,
un arnachiste du Pays basque,
pour lui apprendre à s'révolter,
ils crient, ils pleurent et ils s'indignent
de cette immonde mise à mort,
mais ils oublient qu'la Karcherine
chez nous aussi fonctionne encore.
Etre né sous l'signe de l'hexagone,
c'est pas c'qu'on fait d'mieux en c'moment,
et le roi des cons, sur son trône,
j'parierai pas qu'il est all'mand.
On leur a dit, au mois d'avril,
à la télé, dans les journaux,
de pas se découvrir d'un fil,
que l'printemps c'était pour bientôt,
les vieux principes du seizième siècle,
et les vieilles traditions débiles,
ils les appliquent tous à la lettre,
y m'font pitié ces imbéciles.
Ils se souviennent, au mois de mai,
d'un sang qui coula rouge et noir,
d'une révolution manquée
qui faillit renverser l'Histoire,
j'me souviens surtout d'ces moutons,
effrayés par la Liberté,
s'en allant voter par millions
pour l'ordre et la sécurité.
Ils commémorent au mois de juin
un débarquement d'Normandie,
ils pensent au brave soldat ricain
qu'est v'nu se faire tuer loin d'chez lui,
ils oublient qu'à l'abri des bombes,
les Francais criaient "Vive Pétain",
qu'ils étaient bien planqués à Londres,
qu'y avait pas beaucoup d'Jean Moulin.
Etre né sous l'signe de l'hexagone,
c'est pas la gloire, en vérité,
et le roi des cons, sur son trône,
me dites pas qu'il est portugais.
Ils font la fête au mois d'juillet,
en souv'nir d'une révolution,
qui n'a jamais éliminé
la misère et l'exploitation,
ils s'abreuvent de bals populaires,
d'feux d'artifice et de flonflons,
ils pensent oublier dans la bière
qu'ils sont gourvernés comme des pions.
Au mois d'août c'est la liberté,
après une longue année d'usine,
ils crient : "Vive les congés payés",
ils oublient un peu la machine,
en Espagne, en Grèce ou en France,
ils vont polluer toutes les plages,
et par leur unique présence,
abîmer tous les paysages.
Lorsqu'en septembre on assassine,
un peuple et une liberté,
au cœur de l'Amérique latine,
ils sont pas nombreux à gueuler,
un ambassadeur se ramène,
bras ouverts il est accueilli,
le fascisme c'est la gangrène
à Santiago comme à Paris.
Etre né sous l'signe de l'hexagone,
c'est vraiment pas une sinécure,
et le roi des cons, sur son trône,
il est français, ça j'en suis sûr.
Finies les vendanges en octobre,
le raisin fermente en tonneaux,
ils sont très fiers de leurs vignobles,
leurs "Côtes-du-Rhône" et leurs "Bordeaux",
ils exportent le sang de la terre
un peu partout à l'étranger,
leur pinard et leur camenbert
c'est leur seule gloire à ces tarrés.
En Novembre, au salon d'l'auto,
ils vont admirer par milliers
l'dernier modèle de chez Peugeot,
qu'ils pourront jamais se payer,
la bagnole, la télé, l'tiercé,
c'est l'opium du peuple de France,
lui supprimer c'est le tuer,
c'est une drogue à accoutumance.
En décembre c'est l'apothéose,
la grande bouffe et les p'tits cadeaux,
ils sont toujours aussi moroses,
mais y a d'la joie dans les ghettos,
la Terre peut s'arrêter d'tourner,
ils rat'ront pas leur réveillon;
moi j'voudrais tous les voir crever,
étouffés de dinde aux marrons.
Etre né sous l'signe de l'hexagone,
on peut pas dire qu'ca soit bandant
si l'roi des cons perdait son trône,
y aurait 60 millions de prétendants.
à l'Anonyme tellement poétique,
dernière rime :
"si le roi des cons... etc"
Faites-vous partie des 60 prétendants ?
- au trône ?
- ou des sots ?
MMj N'est pas bien fan de Renaud je pense...
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